Mangacast Omake N°06 – Juin 2013 : nos chroniques manga et animés
Retrouvez les rubriques mensuelles de Mangacast Omake : nos chroniques manga dans On a Lu, nos chroniques animé dans On a Vu, ainsi que nos Coups de coeur et nos Coups de gueule.
Dans ce numéro 6 on parle de Spice & Wolf, Samidare, Kamisama Dolls, Super Lovers, Les Enfants Loups – Ame & Yuki, Good Ending, Soul Messenger, Woodstock, L’Arcane de l’Aube, Orange Lips, Héros Malgré Lui, Burn-up Excess & W, Namiuchigiwa no Muromi-san, Valvrave : the Liberator, et Hentai Ôji to Warawanai Neko.
Un peu moins d’1 heure 30 de podcast pour partager nos conseils manga et animés du mois !
Mangacast Omake n°06 – Juin 2013 est présenté par Athras, Blackjack, Kobito et Kubo.
Numéro: Omake 06
Saison: 01
Parution: Juin 2013
Format: MP3, 128kbps
Durée: 89’38
Rubriques: On a Lu, On a Vu, Coups de coeur, Coups de gueule, Photos, Ending Theme
Avec: Athras, Blackjack, Kobito et Kubo
Photos: bebopnoun
Podcast: Play in new window | Download (Duration: 1:29:39 — 83.0MB)
Retrouvez tous les manga que nous avons chroniqué durant l’émission :
Spice & Wolf – Tome 06
Ototo – 200 pages – 7,99€
Dessin : Keito KOUME
Scénario : Isuna HASEKURA
Synopsis :
Lawrence, un marchand itinérant, accepte de conduire Holo, une jeune fille aux oreilles et à la queue de loup et prétendant être une divinité des moissons, dans ses lointaines terres natales du Nord.
C’est le début d’un long périple durant lequel les deux compagnons de route vont petit à petit apprendre à mieux se connaître, sur fond de commerce et d’économie monétaire médiévale.
Lawrence et Holo, accompagnés de Nora la bergère et d’un homme de main du comptoir de Lemerio, traversent une forêt lugubre et sombre lorsqu’ils se font subitement attaquer par une meute de loups…
Samidare, Lucifer and the Biscuit Hammer – Tomes 01~06
Ototo – 200 pages env. – 7,99€
Dessin : Satoshi MIZUKAMI
Scénario : Satoshi MIZUKAMI
Synopsis :
Yûhi Amamiya est un étudiant tout ce qu’il y a de plus ordinaire ou presque… Un matin, il se retrouve nez à nez avec Lord Noi Crezent, un lézard doué de parole qui lui demande de devenir son Maître-Chevalier et accessoirement de sauver la terre d’une terrible menace !
Mais cela serait d’une banalité crasse s’il ne fallait, en plus, aider la Princesse Samidare (sa voisine en fait) en lui jurant loyauté et obéissance (rien que ça !!). Mais quel est donc l’objectif secret de la jeune fille ?!
Kamisama Dolls – Tomes 01-02
Kana – 192 pages – 7,50€
Dessin : Hajime YAMAMURA
Scénario : Hajime YAMAMURA
Synopsis :
Kyohei voulait tirer un trait sur son passé, mais sa destinée va le rattraper ! Il existe des « Dieux », sorte de méchas appelés « kakashis » qui peuvent être manipulés par les humains qui en ont la capacité. Ces Dieux sont censés aider les gens, mais selon la personne qui les pilote, ils peuvent devenir des armes dangereuses.
Ainsi, Aki, l’ami d’enfance de Kyohei a causé un massacre dans son village. Se sentant responsable, Kyohei a abandonné le droit de manipuler son kakashi, qui a été repris par Utao, sa petite sœur. Aki s’est enfui du village, alors Utao vient réclamer l’aide de son frère !
Petit à petit, des machinations vont être révélées, entraînant dans une grande bataille tous ceux qui sont concernés par les pouvoirs des Dieux !
Super Lovers – Tomes 01-02
Taïfu Comics – 200 pages – 8,99€
Dessin : Miyuki ABE
Scénario : Miyuki ABE
Synopsis :
Après avoir reçu un message mensonger lui apprenant que sa mère est à l’article de la mort, Haru kaidô qui a fait le voyage pour rien, se retrouve coincé au Canada. Là, il rencontre un petit garçon nommé Ren qu’on lui présente comme étant son « petit frère ». Haru tente de s’occuper de cet enfant aux origines mystérieuses devenu sauvage et insociable à la suite d’un traumatisme.
Alors que l’enfant s’habitue peu à peu à lui, Haru est obligé de repartir seul. Ils ne se reverront que cinq ans plus tard. Haru parviendra-t-il alors à civiliser Ren avec comme seule arme, l’amour… Un aîné malchanceux, de beaux jumeaux et un ombrageux enfant adopté… C’est l’histoire de quatre « frères » peu ordinaires.
Les Enfants Loups – Ame & Yuki – Tome 01
Kazé Manga- 208 pages – 7,99€
Dessin : Yû
Scénario : Mamoru HOSODA
Synopsis :
Dans une université de la banlieue de Tokyo, Hana s’éprend d’un étudiant de sa classe aussi beau que mystérieux.
Alors que leurs sentiments s’approfondissent, ce dernier lui révèle un secret susceptible d’ébranler leur relation : sa vraie nature est celle d’un homme-loup. Forte de son amour, la jeune fille l’accepte et de leur union naissent une fille, Yuki, puis un garçon, Ame, deux enfants mi-humains mi-louveteaux.
Mais confrontés au regard des autres, il leur faut cacher cette différence…
GE Good Ending – Tome 06
Kana – 192 pages – 7,50€
Dessin : Kei SASUGA
Scénario : Kei SASUGA
Synopsis :
Utsumi a l’impression que Kurokawa s’est rapprochée de lui pendant les vacances.
Cependant, il ne peut s’empêcher d’être inquiet en apprenant qu’elle est rentrée dans sa région natale. Avec Eri et Izumi, Utsumi décide d’aller la rejoindre !! µ
Au même moment, Tôru, l’ex-petit ami de Kurokawa, est, lui aussi, de retour chez ses parents !
Qui sera le premier à revoir Kurokawa ?
Utsumi ou Tôru ?!
Soul Messenger – Tome 01
Pika Edition – 200 pages – 7,50€
Dessin : Sho KITAGAWA
Scénario : Tôru FUJISAWA
Synopsis :
Kei Misaki vient d’entrer à la rédaction d’un grand journal, et doit assurer des tâches totalement sans intérêt.
Or, elle est douée d’un pouvoir hors du commun : elle est capable de voir les esprits des morts et d’entendre ce qu’ils disent. Aussi lorsqu’elle doit écrire un article sur le suicide mystérieux d’une jeune femme, Kei se rend sur les lieux du drame et essaie de transmettre à l’inspecteur Nishijima les indices que lui souffle la victime…
Parviendra-t-elle à faire éclater la vérité ?
Woodstock – Tome 01
Glénat – 192 pages – 7,60€
Dessin : Yukai ASADA
Scénario : Yukai ASADA
Synopsis :
Passionné de musique rock, c’est seul dans sa chambre que Gaku a fondé son groupe fictif, Charlie. Seulement, les morceaux qu’il poste sur Internet défraient la chronique et le jeune homme va devoir apprendre à surmonter ses angoisses pour donner corps à son rêve : monter un groupe et donner un concert digne de Woodstock !!
Depuis un guitariste hors-pair mais rongé par la timidité jusqu’à une batteuse exceptionnelle et volontaire, suivez la destinée d’un groupe de jeunes adultes rockeurs, leurs errances, leurs espoirs, leurs conflits… Mais aussi leurs victoires. Avec, à chaque fois, la musique rock comme dénominateur commun.
L’Arcane de l’Aube – Tome 11
Kazé Manga- 192 pages – 6,69€
Dessin : Rei TOMA
Scénario : Rei TOMA
Synopsis :
Partie secourir l’enfant née d’une union taboue, Nakaba se lance seule à sa recherche.
Mais alors qu’elle tente d’emmener sa protégée loin du village menacé par une avalanche, la neige les rattrapent et elles finissent ensevelies. Sentant la mort approcher, Nakaba utilise une dernière fois son arcane pour revoir Caesar, son seul et unique amour.
C’est alors que Loki la sauve in extremis, lui dévoilant ainsi son plus lourd secret…
Orange Lips – One-shot
Taïfu Comics – 190 pages – 7,99€
Dessin : ROKUROICHI
Scénario : ROKUROICHI
Synopsis :
Une nouvelle étudiante originaire de Tokyo est transférée dans l’école de Chizuru.
Belle et élégante, Kanae va vite s’intégrer à son nouvel établissement et rejoindre le groupe d’amies de celle-ci.
Avec le temps, la relation entre les deux jeunes filles va évoluer mais dépassera-t-elle pour autant le stade de la simple amitié ?
Héros Malgré Lui – Tome 02
Panini Manga – ? pages – 8,99€
Dessin : Hiroki MIYASHITA
Scénario : Hiroki MIYASHITA
Synopsis :
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Burn-up Excess & W – One-shot
Panini Manga – 184 pages – 8,99€
Dessin : OH! GREAT
Scénario : OH! GREAT
Synopsis :
L’unité féminine d’intervention spéciale Warrior a carte blanche pour mener à bien ses missions : arrêter un pervers multirécidiviste, sauver une navette spatiale d’un crash, éliminer un savant fou aux pouvoirs surhumains…
C’est la belle Maki qui est à la tête de cette brigade déjantée, composée de trois plantureuses créatures et d’un garçon, bien évidemment pervers !
Il y a Rio, endettée jusqu’au cou, elle passe son temps à fuir ses créanciers, Maya, sniper de génie et Lilika, un prodige de l’informatique et… Yûji, le serial peloteur.
Retrouvez les avis de l’équipe de Mangacast durant l’émission !
Retrouvez tous animés que nous avons chroniqué durant l’émission :
Namiuchigiwa no Muromi-san
Studio : Tatsunoko
Réalisation : Tatsuya YOSHIHARA
Chara design : Kikuko SADAKATA
Scénario : Kazuyuki FUDEYASU
Format : Série TV
Episode(s) : 12 (en cours)
Durée : 23 min env.
Synopsis :
Mukoujima Takurou est un adolescent solitaire qui passe son temps à pêcher à la jetée, un jour à sa grande surprise, il pêche Muromi, une sirène. Elle est complètement folle et surtout alcoolique. Maintenant, à chaque fois que Takurou va pêcher, Muromi apparaît et rend sa vie intéressante…
Les Enfants Loups – Ame & Yuki – Blu-ray
Réalisateur : Mamoru HOSODA
Chara design : Yoshiyuki SADAMOTO
Scénario : Satoko OKUDERA
Format : Film
Episode(s) : 1 (terminé)
Durée : 116 min env.
Audio : JP – FR 5.1
Sous-titres : FR, NL
Site officiel : Kazé
Prix : 29,95€
Synopsis :
Hana est une jeune femme timide et sans histoire jusqu’au jour où elle tombe amoureuse d’un homme-loup. Devenue mère de famille, elle galère entre les fins de mois difficiles et l’éducation de ses deux adorables bambins : Ame et Yuki.
A l’abri des regards, ils essaient de mener une simple et joyeuse tout en protégeant le secret de leurs enfants tour à tour poilus ou bébés aux joues roses !
La mort accidentelle du père pousse Hana à se retrancher dans un petit village où elle espère mener une vie tranquille en tout discrétion. Entourés d’une végétation luxuriante, Ame et Yuki apprennent à apprivoiser leur double identités jusqu’au moment où ils devront choisir leur destin.
Valvrave : the Liberator
Studio : Sunrise
Réalisation : Kô MATSUO
Chara design : Tatsuya SUZUKI
Scénario : Ichiro OKOUCHI
Format : Série TV
Episode(s) : 12 (en cours)
Durée : 25 min env.
Distribué par : Wakanim
Prix : 0,79€ en streaming HD, 1,58€ en téléchargement définitif (à partir de)
Synopsis :
Les humains vivent, pour 70% d’entre eux, dans l’espace grâce au développement de cités spatiales.Deux forces se distinguent : La fédération militaire Dorshia, fondée grâce à des alliances militaires,et l’ARUS, pour Atlantic Ring United States, fondée grâce à des accords commerciaux.
Entre ces deux super-puissances, il y a Jiouru, une petite nation prospère où vit le héros, Haruto.Alors que son pays est envahi par les troupes de Dorshia, ce lycéen va mettre la main sur Valvrave,une arme humanoïde interdite…
Hentai Ôji to Warawanai Neko
Studio : J.C. Staff
Réalisation : Yôhei SUZUKI
Chara design : Haruko IIZUKA
Chara design original : Kantoku
Scénario : Michiko ITÔ
Format : Série TV
Episode(s) : 13 (en cours)
Durée : 25 min env.
Synopsis :
L’histoire se concentre sur Yôto YOKODERA, un lycéen particulièrement pervers. Il maîtrise toutes les subtilités pour voir secrètement les filles dans des situations « embarrassantes ».
Malheureusement, Yôto a une personnalité trop fragile : il se plaint sans cesse et c’est un vrai lâche.
Un jour, son ami lui révèle l’existence d’une statue de chat capable de réaliser les vœux. L’occasion parfaite pour changer de personnalité ?
Retrouvez les avis de l’équipe de Mangacast durant l’émission !
- Une date pour les DVD de Sailor Moon chez Kazé
- Big Order, le nouveau Sakae ESUNO annoncé chez Casterman/Sakka
- Une date pour Gundam the Origin 15
- Les 10 ans de l’animé One Piece par Toei Animation fêtés à Japan Expo 2013
- La page Facebook anti-Wakanim
- La polémique Parapal entre Akata et Animeland
© bebopnoun / Mangacast, Asurada Prod.
Preserved Roses
Origine : Valvrave : the Liberator
Type : Opening theme de la série TV
Artiste : T.M.Revolution, Nana MIZUKI
Paroles : Akio INOUE
Compositeur : Daisuke ASAKURA
Année : 2013
Bon podcast à tous.
Rendez-vous en juillet pour un nouveau numéro de Mangacast Omake !
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© 2013 Mangacast / Asurada.
OP Theme : Makafushigi Adôbencha Remix (Yuriko MORI), © Columbia.
ED Theme : Preserved Roses (Akio INOUE/Daisuke ASAKURA), © Epic.
© DR.
Petit rappel : ce n’est pas à vous de décider si un manga est un shônen, un seinen, etc… C’est selon le magazine de publication au Japon, et à partir de là, il n’y a pas à discuter. Donc Samidare, publié dans le Young King Ours (comme Sun-Ken Rock), c’est un seinen ; ensuite, s’il y a des éléments qui vous « rappellent les shônen », cela signifie que cela a été validé par le responsable éditorial de l’auteur, tout en tenant compte du lectorat cible.
Il n’est nulle part question de « décider » ce qui est ou ce qui n’est pas.
Maintenant, il est de notre droit (c’est même conseillé dans une chronique) d’émettre des avis, et de signifier, notamment, que le style graphique et/ou scénaristique nous rappelle quelque chose d’autre.
Ça nous permet de dresser les contours de ce qui nous a marqué, en des termes qui soient le plus clairs pour tous.
Que Samidare soit un seinen ou un shônen n’y change rien.
Moui, mais il faudrait voir à ne pas oublier que « shônen » et « seinen » ne sont pas des genres, et qu’il n’y a pas d’éléments fixes que nous sommes censés y trouver ou non.
Oui et non. Le shônen reste très codifié, particulièrement chez les gros éditeurs japonais.
Mais en France, ces termes permettent une catégorisation simple et plutôt claire pour le lectorat, avec, il est vrai, des titres qui n’entrent pas aussi facilement dans des cases.
Mais globalement, quand on parle de « shônen », de « shôjo », de « kôdomo » ou de « seinen », en France, on sait à peu près sur quel « genre » on va tomber.
En France, surtout, les éditeurs maintiennent les lecteurs dans des stéréotypes. Mais les titres qui cassent tous les codes ne manquent pas ; va expliquer que Chi est un seinen et Banana Fish un shôjo, je te souhaite bien du plaisir. D’ailleurs, nombre d’éditeurs contournent l’obstacle en modifiant ces fameuses catégories, comme Prunus Girl qui devient un shôjo par magie une fois chez Soleil Manga.
Je suis totalement d’accord toi, nombreux sont les titres transcendant les « genres ».
Mais, pour être les plus clairs possible, nous respectons les nomenclatures des éditeurs français car elles parlent au plus grand nombre.
Dans la mesure où vous le savez, c’est un peu dommage de vous entendre jouer leur jeu.
On a le soucis d’être compréhensible par le plus grand nombre, et donc d’utiliser des termes et classifications qui soient les plus parlantes pour tous.
Je me doute, que pour les connaisseurs, ça peut sembler des raccourcis faciles. On essaye d’être un max au juste milieu, ni trop vulgarisant, ni « élitistes », mais ce n’est pas toujours simples ! ^^;
J’avais réagi à chaud pendant que j’écoutais le podcast à propos de ces histoires de « ça fait plutôt shônen ». Maintenant, j’ai terminé, et je peux dire que, comme d’habitude, c’est de l’excellent travail.
Un peu surpris par le coup de gueule sur Akata/AL. Non pas que je ne sois pas de votre avis, bien au contraire, mais c’est surtout que j’ai quand même vu une large majorité de critiques anti-AL et pro-Akata jusque-là. Pour moi, la faute du rédacteur d’AL est surtout d’avoir publié une critique trop courte pour être inattaquable – et l’éditeur a profité de la brèche – par contre quand ils disent du bien d’un titre, même sans argument, Akata ne dit rien car cela les arrange ; dans le même genre, il faut les voir re-tweeter comme des malades tous les messages du style « tro bi1 le dernier switch girl lol ».
Par contre, leur réaction ne m’avait pas surpris, car Dominique Véret et Bruno Pham m’ont donné l’impression d’avoir complètement pété les plombs depuis un an ; ils ont notamment appelé au boycott de Kaze, reprocher à Kurokawa de leur avoir faucher Silver Spoon alors que le thème de la série correspondait à leur ligne éditoriale (étant pourtant entendu que Kurokawa est l’éditeur historique d’Hiruomu Arakawa en France), reprocher aux lecteurs français de lire de la merde et qu’en conséquence ils ne publieraient pas les meilleurs shôjo en cours au Japon, taper des moines bouddhistes,… Depuis, nous avons appris qu’ils avaient perdu leur partenariat avec Delcourt, et je doute que les deux phénomènes soient sans rapport.
Merci de ton soutien ! 🙂
Je me rends compte que mon « coup de gueule » n’était peut-être pas clair.
Je ne remet pas du tout en cause le bien fondé de l’action. La « critique » d’Animeland était, assurément, à côté de la plaque.
C’est bien la forme qui me pose soucis.
J’ai beaucoup de mal avec les professionnels qui s’opposent à travers les blogs et les réseaux sociaux.
De même que je trouve nul de répondre à un troll manifeste comme l’a fait le bossd e Wakanim sur Twitter, allant jusqu’à menacer un ado d’appeler sa mère (ce qu’il semble avoir fait), je ne trouve pas terrible de régler ce type de « conflit » en public.
Ça me donne l’impression d’être en cours de récré.
Et même si le travail d’Akata est un modèle du genre, tu soulignes tous les soucis récents qu’ils ont et qui finalement pourraient expliquer ce genre de posts.
Ce qui à motivé mon CDG c’est bien d’amener ce genre de reproche sur la place publique, ça n’apporte pas grand chose et ça infantilise inutilement.
Il y a déjà tellement de polémique pourries sur le net, je ne conçois pas que des éditeurs se permettent de jeter un pavé dans la marre.
Mais bon ce n’est que mon avis.
Et, je le rappelle, le fond u problème soulevé par Akata est réel. 😉
Le reproche que je fais à Akata est similaire : dernièrement, ils ont eu des réactions qui ne sont pas celles que doivent avoir des éditeurs. Entre eux qui critiquent leur lectorat et les médias sur leur blogs, et un Panini Manga (désolé pour eux) hermétique qui ne communique jamais, j’estime qu’il y a un juste milieu.
Je ne sais pas si tu avais lu l’article de Bruno Pham « Bon anniversaire aux sœurs Margaret », mais il était tout-à-fait dans cet état d’esprit. Il s’y plaint que les shôjo sortant de la comédie romantique ne fonctionnent pas en France (ce qui est vrai), que les lecteurs ont des goûts de merde (ce qui n’est pas totalement faux), qu’il envie ses concurrents de pouvoir sortir Kids on the Slope et Ane no Kekkon, et qu’en conséquence de tout cela, il ne publiera pas les meilleurs shôjo en cours au Japon (dont il ne donne pas les noms), car il sait qu’ils ne fonctionneront pas ; mais que ce n’est finalement pas si grave car lui, il parle Japonais et n’a pas besoin d’attendre qu’un éditeur français s’y intéresse.
Je veux bien qu’il soit déçu par les ventes de titres qu’il a lui-même sélectionné, auxquels il croyait, mais ce n’est pas une raison de s’en prendre à ses lecteurs, qui sont aussi ses clients. Non seulement ce n’est pas professionnel, il outrepasse son rôle d’éditeur, mais en tant que lecteur (notamment de shôjo), je peux difficilement bien le prendre.
Pour en revenir sur la critique d’AL, le problème pour Akata n’est pas qu’elle soit à côté de la plaque. Ils l’attaquent sur son argumentation, mais ce qu’ils lui reprochent réellement, c’est de ne pas dire du bien de leur titre. Point. Prétendre le contraire serait mentir. Dans le même ordre d’idée, ils reprochent à Nicolas Penedo ses avis sur Mistuko Attitude, trop courts à leur goût et mal argumentés, alors que sur le site d’AL, ceux sur Kuragehime sont encore plus courts et encore moins argumentés ; sauf qu’eux en disent du bien, il n’y a pas de secret.
J’avais un parcouru les articles de leur blog, et ils ont une forte propension à casser à tout va, même leur propre lectorat
S’il est des titres auxquels le public français sera hermétique c’est ainsi, il est même possible qu’il ne soit pas encore « mur » pour ceux-ci.
Malgré tout, je ne pense pas que s’en plaindre ouvertement, sur leur site, soit positif pour eux d’aucune façon.
Que les gars d’Akata soient en colère vis à vis des chroniques d’Animeland, ils ont parfaitement le droit. Mais alors pourquoi continuer à leur envoyer des « services presse » ?
Surtout pour poster, dans les jours qui ont suivi leur coup de sang, les articles de blogs/sites dont les critiques étaient positives sur Parapal.
Comme pour désigner les bons et les mauvais élèves…
Drôle de pratique, drôle de considération de la « presse »…
Ma foi, on verra comment ils s’en sortiront en tant qu’éditeur à part entière.