Mangacast Extra EX:03 – Dossier d’Actu : Éditions Akata, rencontre avec un éditeur engagé
L’année 2014 à vu l’arrivée sur la marché du manga d’un nouvel acteur indépendant du secteur : les Éditions Akata.
Jusqu’alors, Akata était connu pour être l’entreprise qui gérait la collection manga des Éditions Delcourt.
Depuis leur séparation, fin 2013, l’acteur du Limousin s’est lancé dans l’édition propre avec des titres aussi variés que Daisy, Bienvenue au club, Orange, Moi jardinier citadin, Magical Girl of the End ou Prisonnier Riku.
Lancée par des vétérans du manga, Dominique et Sylvie VERET, à qui on doit la création de la librairie puis des Éditions Tonkam, Akata aura été l’éditeur dont on aura beaucoup parlé en 2014.
En compagnie de ses 2 créateurs, nous revenons sur leur lancement en tant qu’éditeur, et sur leurs choix éditoriaux très différents des autres acteurs du marché, avec toute la franchise qui caractérise ces historiques du marché.
Mangacast Extra EX:03, de Janvier 2015, est présenté par Sedeto, Kobito et Kubo.
Fiche de l’émission
Numéro : EX:03
Saison : 03
Parution : Janvier 2015
Format : MP3, 128kbps
Durée : 107’10
Sujet : ÉDITIONS AKATA, RENCONTRE AVEC EN ÉDITEUR ENGAGÉ
Sommaire : Dossier, Nos Invités, Lien(s), Ending Theme
Animé par : Kubo
Avec : Sedeto et Kobito
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Podcast: Play in new window | Download (Duration: 1:47:10 — 98.8MB)
Lancée par des vétérans du manga, Dominique et Sylvie VERET, à qui on doit la création de la librairie puis des Éditions Tonkam, Akata aura été l’éditeur dont on aura beaucoup parlé en 2014.
En compagnie de ses 2 créateurs, nous revenons sur leur lancement en tant qu’éditeur, et sur leurs choix éditoriaux, très différents des autres acteurs du marché.
Les titres des Éditions Akata
Les collections des Éditions Akata
Détail de la classification des titres de l’éditeur
Nos invités
Nom : Dominique VERET
Fonction : Directeur des Éditions Akata
Nom : Sylvie VERET
Fonction : Directrice des Éditions Akata
Lien(s) utile(s)
– Éditions Akata : site officiel de l’éditeur
– AkaZoom : site des extraits en ligne des manga Akata
Réseaux sociaux :
Twitter : @AKATAmanga
Facebook : facebook.com/akata.fr
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Les opinions exprimées durant l’émission n’engagent que leurs auteurs.
© 2015 Asurada Production
OP Theme : Junjou ACTION (Tak MATSUMOTO/Koshi INABA), © Vermillion Records.
© DR.
J’accroche totalement à la politique éditoriale d’Akata et la qualité de leurs publications va en s’améliorant. Longue vie à Akata.
Pareil.
Je suis le premier étonné, mais je suis enchanté par beaucoup de leurs titres.
Les choix sont pertinents, les titres apportent tous quelque chose. Il y a un vrai talent de leur part pour trouver les bons ouvrages, c’est assez impressionnant.
Après, ce sont des gens qui ont de vraies convictions et qui n’hésitent pas à en faire part, certains apprécient, d’autres pas, moi j’aime bien. Ce côté totalement « nature » de Dominique, y’a pas de calcul. 🙂
Pour revenir brièvement sur la classification prônée par Akata, j’imagine malheureusement assez bien une discussion chez un libraire (Kobito pourra confirmer ou infirmer) :
– Bienvenue au Club, c’est pour un lectorat mixte.
– OK, mais c’est un shônen ou un shôjo ?
En boutique, la charte graphique me fera orienter sur le Shojo, mais bon y a de plus en plus d’hommes qui lise du shojo et de femmes du shonen. Bienvenue au club en dehors du graphisme est mixte pour l’histoire.
Merci pour ce retour 🙂
Merci beaucoup pour ce podcast avec les gens d’Akata
Pour une ligne éditoriale « engagée », Dominique Veret avait déjà commencé avec Tonkam 🙂
Mais de toute façon, je ne le remercierais jamais assez pour avoir permis la sortie française de Coq de combat. 🙂
A la fois en tant qu’amateur de mangas et de pratiquants d’arts martiaux et de sports de combat.
Avec plaisir ! Ça nous a fait plaisir de les recevoir.
Étant basés dans le Limousin, les avoir n’est pas chose aisée.
Leur position d’éditeurs historiques, qui ont amenés tant de titres importants en France et leur travail actuel, en font des interlocuteurs incontournables, passionnants et passionnés.
Le travail d’Akata est réellement primordial pour notre marché.
Comme d’habitude, très bon podcast ça fait toujours plaisir (et bonjour Sedeto !) 🙂
En tout cas j’adhère au point de vu de Dominique et Sylvie.
Concernant la fameuse classification, j’avoue que je préfère la classification Akata (avec le plutôt masculin, plutôt mixte, plutôt féminin) à la classification « classique » actuelle. Personnellement, depuis que je lis du manga, je ne me suis jamais dit « je suis un garçon, je lis que du shonen » ou « maintenant que je suis adulte je ne lis que du seinen ».
Je suis plutôt du genre à dire « je lis ce qui me plaît » et même quand j’étais ado il m’est arrivé de lire des shojo (Fruit Basket, Global Garden, etc.).
D’ailleurs on vois bien dans les magasins que quand c’est séparé en rayons les lecteurs se dirigent directement vers leur rayon de prédilection sans regarder ce qu’il se fait à côté et c’est bien dommage.
La classification d’Akata est intéressante, mais est-elle compréhensible par la majorité du lectorat ?
Le soucis, c’est qu’ils faut comprendre la signification des lettres S, M, L utilisées et connaitre les codes couleur utilisés. Niveau compréhension par le grand public je pense que c’est loin d’être ça.
Cela dit, pour quelqu’un faisant partie du grand public qui ne connait pas forcément ce que veulent dire « shonen », « seinen », « shojo » (pour ne parler que des 3 classifications principales) ça ne l’aide pas non plus de base. C’est juste parce qu’il a appris que en gros shonen = garçon, seinen = adulte, shojo = fille. L’inconvénient des 3 grandes classifications actuelles c’est que tu as beaucoup de séries que tu ne sais pas vraiment où classer.
Et du coup je trouve dommage qu’un manga classé par exemple dans le seinen par dépis (alors qu’il pourrait aussi bien se retrouver dans du shonen ou du shojo) pourra être ignoré par une partie des lecteurs qui ne cherchent pas plus loin que le bout de leur nez.
Globalement, tu as résumé la chose, pour le grand public à qui les termes parlent, ça signifie, en gros : « pour garçon », « pour fille », « pour ado/adulte ».
Ce qui suffit à la plupart des gens, et reste compréhensible, bien que sujet à discussion.
Merci pour ce podcast, et qu’est-ce qu’il est agréable d’entendre quelqu’un comme Dominique Véret qui parle, passez-moi l’expression, avec ses c……. Je ne le remercierais jamais assez pour ses titres édités chez Tonkam et Delcourt (Vidéo Girl !!), ainsi que ses choix affirmés qui nous permis de découvrir bien des titres dits différents et au fond dans l’air du temps (dernier exemple en date ; Daisy).
L’enthousiasme était là, les questions pertinentes, l’arrivée de Sedeto : bref, l’année démarre sur les chapeaux de roues ! Continuez comme ça !
Au fait, bonne année à toute l’équipe !
Merci à toi, on a essayé (comme d’hab’) de faire le boulot ! 😉
Bonne année à toi aussi !
Des invités hauts en couleurs pour une super émission.
Les idées de Dominique sont intéressantes et c’est vrai qu’il y a pas mieux que le livre comme média de réflexion. Quand j’entends qu’il existe des familles où il n’y a pas le moindre livre, je trouves ça vraiment désolant.
Comment peut s’éveiller au monde, s’ouvrir des pistes de réflexion sans ça? Et c’est là que le manga pour intéresser les non lecteurs de livre et c’est tant mieux, c’est quand même un média qui permet de s’ouvrir l’esprit bien plus qu’un film et presque autant qu’un livre (après c’est au cas par cas, les pistes de réflexions ne doivent pas être si importantes que ça dans « 50 nuances de gris » (mais ça doit stimuler une certaine imagination), de même certains shonen ou shojo ont plus un « cahier des charges » de sujet moraux plutôt qu’autre chose (croyez en vos rêves, le racisme et la discrimination c’est mal!)).
En tout cas, je leur souhaite du succès et quand même de « se faire du fric », faut bien que la boutique tourne, comme essayait de le défendre tant bien que la Kubo.
Et sinon, bonne année à tous!
Podcast sympa avec une sacrée personnalité,un gros moment de flottement lorsqu’il critique injustement les geeks mais bien rattrapé par la suite.J’ai spécialement acheté parapal parce qu’il s’est fait descendre par animeland et ce n’est pas un mauvais shojo,je pense que le critique d’animeland avait fumé ce jour la.Pour le reste je compte certainement prendre riku.Ayant adoré coq de combat,c’est un genre de manga avec quelque chose de particuliers,mais cela ne m’empêchera pas de continuer de lire One Piece,Toriko,DragonBall et d’autre nekketsu de ce type,les 2 ne sont pas incompatibles:)
Ça c’est du Dominique tout craché.
Je ne pense pas qu’il critique tous les geeks, mais plutôt un certain archétype qui lui déplaît.
Après ça ne veut pas dire que c’était bien pour autant, mais c’est une personne assez nature, qui dit ce qu’il pense.
C’est aussi cet état d’esprit, qui lui donne cette liberté éditoriale et son « nez » pour les grandes œuvres.
Dominique et Sylvie sont des gens qui ont marqué l’histoire du manga en France, et qui resteront comme des acteurs incontournables qui ont façonné ce domaine.
Très content de ce mangacast, c’était vraiment un des éditeurs que j’avais envie d’entendre.
Bon, c’est vrai qu’avec Dominique Veret, la conversation s’éloigne assez vite du manga et que ses positions sont très tranchées et je ne suis pas forcément d’accord avec tout mais au moins, il reste fidèle à ses principes de vie ainsi qu’à ses choix éditoriaux.
Résultat, des très bons titres comme Orange, Magical Girl of the end, Prisonnier Riku…
C’est vraiment avec ce genre d’éditeur ou avec un Ki-oon dans un autre style qu’on se dit que malgré que le marché manga français va mal, on continuera quand même à découvrir des titres intéressants les prochaines années. D’ailleurs, j’ai été lire quelques pages en scan (oui je sais pas bien lol) pour voir à quoi ressemble Lady Boy… et ça a l’air assez énorme et vraiment WTF.
Sinon, content aussi de ses propos sur Akita Shoten qui est vraiment l’éditeur maudit en France entre les séries arrêté comme Worst, Clover… ou incomplètes comme Baki (ou Hakaiju comme vous l’avez dit sur Twitter) et les éditeurs français qui les dénigrent, je pense qu’on passe à côtés de très bons titres même si peut-être moins grand public.
D’ailleurs quand Ahmed de Ki-oon parle de l’éditeur qui fait des mauvais titres et avec lequel, il n’a pas voulu travailler à ses débuts, j’ai tout de suite pensé à Akita Shoten.
Enfin, je me trompe peut-être mais si ce n’est pas le cas, je trouve ça assez hypocrite quand on voit d’où viennent 2 des dernières licences de Ki-oon.
Sinon, vous savez si Prisonnier Riku a pas trop mal démarré niveau ventes ?
En tout cas merci pour ce Mangacast et vivement le prochain.
C’était des gens que l’on voulait recevoir depuis un moment, mais leur éloignement de la région parisienne rendait les choses compliquées.
Heureux d’avoir pu les avoir, car ce sont vraiment des gens passionnants et passionnés.
Riku a correctement démarré, a priori, mais, une fois n’est pas coutume, je n’ai pas précisément regardé les chiffres ! ^^;
Comment ça fait plaisir d’entendre des adultes responsables qui attaquent ouvertement la doxa qui sont en plus éditeur de mangas, ce sera le meilleur mangacast de tous les temps pour moi.
Si Akata pouvait sortir Onani Master Kurosawa et Chikan Otoko ce serait parfait.
Pour revenir du Japon, je valide la phrase « dans les Seven / Eleven c’est Naruto / Baki », y a aussi One Piece évidemment XD
Une fois n’est pas coutume, je n’ai pas apprécié ce mangacast extra. J’ai trouvé les discussion notamment celle de Dominique Veret était digne d’un bar PMU par moment. À tel point que j’ai zappé les dernières minutes
Et pitié ce n’est pas parce qu’on n’a pas acheté un produit que l’on va le sous évaluer. Et si on va dans ce sens ceux qui l’ont payé vont le surnoter pour se convaincre que l’on n’a pas un truc tout pourri entre les mains.
D’ailleurs le billet d’Akata sur Animeland à propos de Parapal est ridicule, et c’est même selon moi une mauvaise publicité pour l’éditeur. D’autre part montrer en guise d’argumentation uniquement des avis positifs, c’est prendre son lectorat pour des moutons. Comme si on balayait les avis défavorables d’un revers de la main, et ça c’est typique d’un éditeur qui n’accepte pas la critique.
Dominique est une personne qui n’a clairement pas sans langue dans sa poche, c’est une des raisons pour lesquelles j’adore ce type.
Il parle toujours naturellement, il n’a vraiment pas une communication institutionnelle, il est juste nature tout le temps !
J’aurai tendance à dire que les gens d’Akata sont des Hommes libres, qui n’hésitent pas à dire ce qu’ils pensent, de visu, sur internet, et à travers leurs choix éditoriaux, sans se soucier des conséquences ni de leur image.
Côté Dominique et Sylvie ils ont toujours fonctionné ainsi, héritage probable de leurs années 60 😉
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